Lorsque la Pétanque Montacutaine frétille du goujon !

Une soirée à croquer petits poissons frits.

Après que chacun eut comme par amitié voire reconnaissance, fait un petit détour pour saluer la « dynastie Lopez » fêtant chaleureusement son quarantième anniversaire en terre montacutaine, bon nombre se retrouvait ensuite sous le pas trop photogénique boulodrome, sagement installé à proximité de celle qui fit couler tant et tant d’encre et peut être de larmes aussi,  devenue aujourd’hui notre mascotte et que nous envient tant et tant d’autres associations. Noble en sa cuirasse ferrée, rutilante car caressée par la « fée du logis » aux sandales ajourées et chaussettes de tennis tombantes, bouillonnante tel le grondement sourd d’une soufrière en « Réunion » proche de l’ébullition,  et si capricieuse  pour déclarer sa flamme que notre « Topinou » s’en use le moral au même rythme qu’ aspirations successives d’un barreau de chaise bagué tel un pigeon nourri au tout-aliment ! Vous avez deviné, Mme « la Frîteuse » a convié en cette soirée qui le désirait pour un presque souvenir collectif, nous transportant en cette période où tout avait valeur que l’on ne pouvait s’offrir, alors nous vaquions sur rives d’étangs, canaux et rivières, pour le seul plaisir de nous faire taquiner l’asticot, un plaisir à nul autre pareil qui fit le bonheur de bon nombre d’entre nous. Et oui ce vendredi, « Soirée Friture » du coté de la Séoune. Petits poissons frits succulents qui semblent pour l’avenir avoir détrôné ces Sardines tenant pourtant le « haut du pavé » depuis des lustres. Mais les lustres persistent et se brisent au rythme des amours et des déconvenues, tout comme le désir du palais s’affirme se bonifiant, pour preuve la majorité attablée espérant à l’avenir remiser sardines au rayon des oubliettes. Ainsi petits poissons, à l’avenir ne serez plus que victimes désignées pour ce traditionnel rendez vous. Il faut dire que l’approche pas feutrés de circonstance, était à l’image de son auteur Lesainique tels,  velouté de cresson à faire pâlir Edith, patates à l’eau  semblant émerger des sables bénis du mont St Michel, puis les délicieux petits « Pichons » semblant vouloir encore frétiller de la queue mais en vain, Calendosses à la crème timide et figée à l’identité nullement Chalosse, et enfin salade de fruits sans biscuit hélas,  en guise de conclusion presque hâtive  tant les derrières commençaient à crisser langoureusement sur les chaises en plastique. Un régal commun à l’ambiance extra – conviviale, avant que « certains que nous ne nommerons pas », prennent plusieurs petites déculottées aux boules de fer, malgré sautes d’humeur adressées, pas toujours fondées d’ailleurs,  à la gente féminine n’en pensant pas moins ! N’ayez point de pensées amères monsieur Lopez, bien loin de nous la plus infime  pensée pour vous en vouloir car si « Paris mérite bien une messe », vous méritiez en vos murs  cette soirée qui ne fut que  liesse et à laquelle nous n’avons pu nous joindre,  et c’est bien cela et « SEULEMENT » cela que nous regrettons !

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