Une Centenaire à Roquecor!

Héloise TAN, Centenaire témoignant d’un  incontestable plaisir à vivre.

 "Pour devenir Centenaire, encore faut-il commencer jeune."

Comme une véritable leçon de "Savoir - Vivre"! 

C’est  ce Samedi  12 mars en salle des fêtes de  Roquecor que  Madame Héloïse TAN née LAMBERT, a fêté son centenaire, entourée de toute sa famille et de nombreux proches et amis qui, à cette exceptionnelle  occasion, s’étaient réunis pour de joyeuses agapes. A noter que Héloise a eu 2 filles, dont Giséle (demeurant à Roquecor) mariée à Marcel, parents de 2 enfants, Patricia  (elle-même ayant 1 fille prénommée Léna) et Olivier (papa de 3 enfants, Rémi, Clément et Anaîs), et Mireille (résidant en région Nantaise) avec Jean Richard.

D’origine normande, puis roquecortoise d’adoption depuis 1976, dame Héloise s’en est venue avec son mari, s’installer sur la commune de Roquecor   dès la  retraite de ce dernier, avec sa fille aînée et toute sa petite famille. Pour ce faire, tous avaient ainsi quitté la terre Nantaise,  attirés par les paysages typiques du Pays de Serres, entrevoyant  les perspectives, d’une part  d’un habitat plus adapté au mode de vie auquel ils aspiraient, et d’autre part d’un meilleur épanouissement au travers  d’activités leur paraissant plus  attrayantes. Le précieux point d’ancrage offert par la famille de Louis Lambert, son neveu qui les avait précédé de près de 15 ans à Roquecor pour mettre en valeur des terres agricoles, avait aussi pesé dans leur prise de décision. Madame TAN Héloise  vécut 32 années en la petite commune du rocher continuant après son veuvage, à résider dans la maison de Jeangay qu’elle-même et son mari avait fait construire mais où malheureusement, ce dernier  décéda en 1979  à peine 3 ans après son emménagement. Suite à un accident de santé assez sérieux et sur très vive recommandation du corps médical, notre  centenaire du jour  dût  se résoudre à quitter Roquecor, affichant alors près de quelques  98 printemps,  pour  « démarrer » si on peut dire,  une nouvelle vie à la Maison de Retraite Bel Air sise en lieu et place de Tournon d’Agenais où depuis,  elle a noué de nombreux contacts et retrouvé un tissu social très fourni. Elle y coule des jours heureux que tout son entourage espère encore nombreux. Une vie résumée en quelques phrases jusqu’à cette journée où nous avons été conviés afin de l’immortaliser. Une de ces tâches que notre fonction de correspondant se plait sans commune mesure à ravir, tant elle confond délicatesse et simplicité. Que l’on ait  20, 50 voire 100 ans, l’âge revêt une importance particulière pour chacun, et puisqu’il faut vieillir, autant nous faire un allié du temps qui passe, sachant qu’il est bien plus simple à l’imagination de se composer un enfer avec la douleur qu’un paradis avec le plaisir. Ainsi disait le poète « pour devenir centenaire, il faut commencer tôt, craindre Dieu bien sûr mais craindre surtout les courants d’air ». L’on craint imparablement la vieillesse car nul n’est sûr de pouvoir l’atteindre, ainsi celui qui emploie mal le temps est le premier de sa plaindre de sa brièveté. Ne dit-on  pas que l’âme se raffine au fur et à mesure qu’elle se gâte, tout comme si la vie est misérable, elle en est pénible à supporter, tout comme d’ailleurs il est horrible de la perdre si elle est heureuse. En fin de comte, tel l’affirmait jean Gabin  « s’ils vivent vieux c’est qu’ils ont du plaisir à vivre » ! A voir ce jour la mine resplendissante de Héloise, comme un visage rictus souriant nous rappelant  que les rides ne sont nulles autres que les sillons des sourires, au point d’attribuer à notre centenaire le secret de détenir un certain talent pour charmer encore, et encore ! Presque un leçon de vie….Merçi Mme Héloise.

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