Gargantuesque repas à la mode "Chasseresse"!
Lorsque cordialité fait la pige à tout le reste ! En cette soirée que l’on pouvait presque supposer comme étant hivernale alors que clochettes de muguet avaient bien du mal à se tenir dressées, ils ne furent pas moins d’une centaine à se retrouver pour partager en toute cordialité, cochon braisé et autres spécialités du terroir, à presque devoir s’en faire péter la sous ventrière ! Tout débuta par des retrouvailles n’en finissant plus verbalement, adeptes des cartouchières échangeant sans se priver avec leurs collègues de « battues », les plus novices en la matière, se contentant de suivre le récit de pérégrinations parfois ubuesques, ces dames elles-mêmes ayant tendance à tendre une oreille des plus attentives, car n’étant il est vrai qu’informées très partiellement des sorties en sous bois de leurs hommes. Puis vint enfin le moment de passer aux choses sérieuses, mines enjouées des plus expressives, comme réclamant pitance et assise pour poser enfin fessiers car n’en pouvant plus de trépigner. Ainsi résonna l’appel des propriétaires du lieu, invitant toutes et tous à prendre place, d’une voix volontaire et néanmoins rictus souriant comme à leur habitude. Tout s’enchaina alors subitement, concerto de couverts et verres s’entrechoquant, entrecoupé de rires fusant à la volée. Le clapotement des mâchoires prit alors le dessus, les plats défilant comme un véritable défi pour des sous ventrières en mal de plaisir gustatif. Il en sera ainsi durant quelques heures dans une ambiance des plus amicales, les compères « Joe » et « Patrice » nous créditant d’un concert vaporeux tout en s’évertuant à souffler dans des becs de véritables « Cor de chasse », ces derniers transpirant d’une gamme forcée à son paroxysme au point qu’il fallut aux deux auteurs de longues minutes récupération. Com’ d’hab, quelques récompenses furent attribuées dans une ambiance que vous devinez aisément. Les frères André et Bernard, presque gênés d’une pourtant si sympathique et appréciée initiative, remettant à chaque Dame plusieurs brins de Muguet. Trois brins que l’on offre aux hommes ou femmes et parfois aussi aux collègues, mais pour ces 2 frères pas d’impair, car ils n’offrirent ces brins qu’à la gente féminine ! En fin de compte, une formidable soirée clôturée par un geste de « gentlemans ». ce qui fut pour ne point déplaire à ces Dames !